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    Comme promis, j'ai commencé à tester les recettes de mon nouveau-vieux bouquin (piqûre de rappel ici). Pour Noël, c'est en belgique que j'ai décidé de vous emmener.

    Et voici le résultat. (les commentaires en orange sont de moi)


    SPECULATION
    (est-ce le nom original des Spéculoos ? Ginette Mathiot a-t'elle décidé de franciser le nom pour son ouvrage ?)
    Speculoos.JPG

    (2 à 3 heures à l'avance). Préparation : 20 min. Cuisson : 20 min.
    250 g de farine, 150 g de beurre, 150 g de cassonade, 3 g baking powder (c'est à dire de la levure alsacienne), 1 jaune d'oeuf, 75 g amandes, 3 g cannelle en poudre, 1 g piment, Bicarbonate de soude (une pincée)

    Mettre la farine dans une terrine, ajouter le beurre amoli au bain-marie. 20 secondes au micro-ondes ça marche aussi.
    Commencer à mélanger, incorporer successivement l'oeuf, la cassonade, les épices et les amandes hachées (non mondées). Moi la paresseuse, j'ai pris des amandes en poudre... Terminer en mélangeant la baking powder et une pincée de bicarbonate de soude.
    Pétrir la pâte pour la rendre homogène.
    L'étaler au rouleau sur une planche farinée. Découper de façon à former des sujets différents. Les placer sur une plaque beurrée, ou recouverte de papier cuisson.
    Laisser reposer au frais pendant 2 ou 3 heures. Puis faire cuire à feu doux pendant 20 minutes. Euh, chez moi, au four à 150 ° c'était bien. Pensez à ne pas disposer les biscuits de façon trop serrée, ils s'étallent légèrement pendant la cuisson.
    Laisser refroidir sur la plaque avant de les décoller. A la sortie du four, ils sont tout mous !!!


    GATEAU DE VERVIERS
    G--teau-de-Verviers.JPG

    (la pâte doit lever à 3 reprises, compter 4 à 5 heures)
    Préparation : 25 min. Cuisson : 1 h.
    500 g farine, 125 g beurre, 200 g sucre, 2 oeufs (ou 3), Cannelle, Vanille en poudre, 15 g levure de boulanger, 1/4 l lait tiède.


    Mettre la farine dans une terrine ; y faire un puits et verser la levure délayée dans un bon décilitre de lait tiède. Mélanger avec de la farine de façon à obtenir une bouillie épaisse. Recouvrir cette bouillie en rabattant avec la farine, laisser fermenter.
    Quand la farine est crevassée, pétrir en y ajoutant le reste du lait, les oeufs, le beurre, la vanille, la cannelle. Couvrir. Laisser la pâte lever.
    Ajouter le sucre, mélanger avec précaution.
    Beurrer un moule à biscuit, y verser la pâte, enduire avec du blanc d'oeuf la surface extérieure. Faire lever encore environ 30 minutes.
    Cuire ensuite à four moyen pendant une heure. J'ai mis à 150° au départ, mais ça me semblait un peu fort, j'ai fini la cuisson à 120 °.


    CRAMIQUE
    Cramique.JPG

    (6 heures à l'avance). Préparation : 20 min. Cuisson : 1 h.
    500 g de farine, 125 g raisins Malaga, 125 g raisins Corinthe, 150 g cassonade, 150 g beurre, 2 oeufs, 5 g cannelle, 5 g sel, 25 g levure de boulanger, 3 cl lait tiède.


    Mettre la farine dans une terrine : y verser la levure de boulanger délayée à l'avance  dans un décilitre de lait tiède. Laisser lever pendant 3 heures dans un endroit tiède.
    Ajouter alors le beurre amoli, la cassonade, les oeufs entiers, les raisins lavés et sèchés, les épices.
    Bien pétrir à la main et ajouter du lait tiède par petites quantités jusqu'au moment où la pâte est homogène, mais ferme. Oups, j'ai eu la main un peu lourde sur le lait... On ne peut pas vraiment dire que ma pâte soit "homogène mais ferme" !
    Laisser lever encore 2 heures environ.
    Mettre dans un moule à pain brioché rempli aux deux tiers. Faire cuire à four chaud pendant environ une heure.

    Voilà, je crois qu'on va se régaler....

    JOYEUX NOEL !!!


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  • Ah ! Heureuse visite du dimanche chez la belle famille !

    Régulièrement, ma belle-maman, qui est assistante de vie à domicile, me propose de récupérer des tas d'objets que les personnes qu'elle visite lui donnent. Aujourd'hui, bonne pioche : un joli service à café, un petit range-courrier en bois qui ne demande qu'à être barbouillé de peinture, et... un vieux bouquin de cuisine avec de belles promesses à l'intérieur !

    Cuisine-de-tous-les-pays.jpg
    Paru en 1966, mon exemplaire est une réédition de 1973. Ca sent bon le vieux papier !

    Alors, que vais-je trouver dans ce livre ? En le feuilletant rapidement, je me rends compte que les classiques auquels l'on pense immédiatement lorsque l'on parle de cuisine du monde, sont bien évidemment présents : couscous et tajine, riz cantonnais, paella et autres feuilles de vignes...
    Mais on y trouve aussi les recettes d'autres pays, comme la Pologne, la Yougoslavie, le Canada, le Pérou ou encore Israël.

    Et puis, du fait de la date de publication, on peut y trouver quelques curiosités (heureuses ou malheureuses...). On peut par exemple découvrir des recettes du Dahomey (qui, après recherche, s'avère être l'ancien nom du Bénin), ou comment préparer un filet de baleine au gingembre (recette japonnaise bien sûr).
    Je ne résiste pas à l'envie de vous livrer quelques extraits de la préface, pour mettre dans l'ambiance :

    " La cuisine exotique ou étrangère est souvent très différente de la cuisine française. Et deavant certanis plats on ne peut s'empêcher d'éprouver de l'étonnement ou de la curiosité : ne retrouvant pas les impressions gustatives auxquelles il est habitué, le touriste français s'interroge, s'inquiète te se demande comment peuvent être préparés un légume ou une viande un peu étrange, une sauce particulièrement relevée et qu'il a, néanmoins appréciés.
    (...)
    Dans tous les cas, on utilisera avec bonheur les épices propres à chaque pays. Il manquera peut-être encore l'ambiance même (le bruit, la chaleur, l'atmosphère très particulière). On s'efforcera  alors, de la recréer en modifiant le cadre habituel, en décorant la table au moyen de nappe, vaisselle, verreries de façon à retrouver la couleur locale qui plaisait tellement. Enfin, un fond musical folklorique contribuera au dépaysement...
    Mais la maitresse de maison avisée peut souhaiter savoir quelles boissons il convient de servir au cours d'un repas qu'elle veut typique et sans fausse note. C'est pourquoi les indications concernant les boissons particulières à chaque pays figurent dans cet ouvrage."


    Voili voilou. Dès que je teste, je vous raconte tout ça !

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  • Jusqu'à il y a peu, je n'utilisais mon four à micro-ondes uniquement pour préparer le chocolat du p'tit dej' ou pour réchauffer des restes de la veille...

    Et puis j'ai découvert que la cuisine au micro-ondes existait, que c'était bon et que cela présentait des tas d'avantages !

    D'abord, c'est rapide, et qui dit rapide dit également économie d'énergie et moins de perte de vitamines des aliments.

    Ensuite la cuisine au micro-ondes  nécessite moins de matière grasse que la cuisine traditionnelle, c'est donc meilleur pour la ligne.

    Et enfin, c'est l'outil idéal des flémard(e)s puisqu'en général un seul plat suffit pour la cuisson et qu'il servira ensuite de plat de service. Donc, adieu les poêles qu'il faut frotter pendant des lustres, avec la cuisine au micro-ondes, vous aurez trois fois moins de vaisselle à faire !


    Quelques trucs à connaître :

    Comment ça marche ?

    Les micro-ondes qui traversent les aliments provoquent des vibrations des molécules d'eau et de graisse, ces vibrations créent un frottement et donc un échauffement.

    Pour une température homogène :

    Vous avez sans doute remarqué qu'il pouvait y avoir des différences de températures dans un même plat réchauffé au micro-ondes. Cela s'explique par plusieurs éléments :
    - Les molécules d'eau et de graisse sont les premières à chauffer. En fonction de leur teneur en eau et en graisse, les aliments vont donc chauffer à des vitesses différentes.
    - Les ondes ne pénètrent que jusqu'à 4 cm de profondeur, et sont plus fortes au bord du plat qu'au centre.
    - Certains éléments, comme les os, sont conducteurs de chaleur, les morceaux de viande en contact avec un os seront donc plus vite cuits.

    Pour que vos plats aient une température homogène, il faut donc prendre en compte ces éléments et adopter quelques réflexes très simples :
    - Couper les aliments pour qu'ils ne soient pas trop volumineux
    - Disposer de préférence les aliments qui chaufferont le plus vite (les plus petits et ceux contenant le plus d'eau ou de gras) au centre de votre plat, les autres sur les bords.
    - Si nécessaire, mélanger en milieu de cuisson pour répartir la chaleur, ou couvrir certaines parties de votre plat.

    Une cuisson parfaite

    Comme au four ou à la casserole, la cuisson au micro-ondes se décline sous différentes manières ; couvrir ou non les aliments, varier la puissance, compter des temps de pause... sont autant de facteurs qu'il faudra apprendre à maitriser.
    A savoir : les aliments continuent de cuire encore quelques minutes une fois le four éteint.

    Micro-ondes et aluminium

    Il ne faut jamais utiliser de métal dans un four à micro-ondes, cela provoquerait des étincelles qui pourraient gravement endommager votre four.

    Et pourtant, contrairement à ce que je croyais, il est possible d'utiliser de l'aluminium, à certaines conditions.
    Les barquettes en alu peuvent être passées au micro-ondes à trois conditions cumulatives :
    - Elles ne doivent pas faire plus de 2 cm de haut
    - Elles ne doivent pas toucher les parois du four
    - Le volume des aliments qu'elles contiennent doit représenter au moins le double de celui du métal.
    De même, il est possible d'utiliser du papier d'aluminium pour recouvrir les aliments, à condition que ce papier ne touche pas les parois du foir et qu'il ne recouvre pas plus du tiers de la surface du plat.

    Testez vos récipients

    Si vous ne savez pas si un plat est adapté au micro-ondes, remplissez-le d'eau froide et placez-le une minute à puissance maximale dans votre micro-ondes. Si quand le DING résonne, l'eau est chaude et votre plat froid, il est parfait ! Dans le cas contraire, il risque de se déformer ou de se craqueler à la cuisson...


    Des recettes ?

    Je vous ferais sans doute part de mes trouvailles par la suite. En attendant, en voici quelques-unes qui m'ont l'air très sympas :

    http://www.marmiton.org/recettes/selection_micro_ondes.cfm


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  • Hier soir, pour Halloween, nous avons invité à la maison quelques sorcières et morts vivasnts  pour partager un repas d'enfer. Au  menu :

    Doigts coupés

    Doigts-coup--s.JPG


    Simplement des saucisses knackies coupées dans le sens de la longueur et enroulées dans de la pâte feuilletée.






    Oeufs de dragon réalisés par Diane, notre chef sorcière (à gauche sur la photo)

    Oeufs-de-dragon.JPG

    Selon ses explications, il suffit de faire des oeufs durs, puis de les taper légèrement pour que la coque se craquelle, et les replonger 15 min dans de l'eau bouillante avec un mélange de thé, sauce soja et canelle. Ensuite, les garder au frigo au moins une nuit avant de retirer la coquille.


    Mollars de crapaud (réalisés en binôme Diane-Julie)

    Bave-de-crapaud.JPG
    On était toutes fières de nous, Certains de nos invités n'ont pas osé goûter, pourtant c'était commestible et même bon !
    Point de départ, une soupe de cresson en sachet. On a simplement ajouté quelques feuilles de gélatine et un peu de colorant alimentaire bleu dans la casserole. Puis il suffisait de mettre quelques heures au frigo notre préparation répartie dans des moules en rosace pour que la gélatine prenne.

    Tarte au potiron

    Moins dégueu d'apparence mais de circonstance et délicieuse !

    Il m'a fallu :
    Un rond de pâte brisée
    800g de potiron
    2 oeufs
    125g de gruyère rapé
    40g de beurre
    4 cuillères à soupe de crème fraiche légère
    Un bouquet de persil
    Farine pour le moule
    Coriandre, sel, poivre

    Ce que j'en ai fait :
    J'ai pré-cuit le fond de tarte au four (moule beuré et fariné, lentilles sur une feulle d'alu disposée sur la pâte).
    J'ai découpé mon morceau de potiron en cubes et je les ai plongés 10 minutes dans de l'eau bouillante avec le persil et la coriandre.
    Une fois le persil retiré et mes dés de potiron égoutés, pas question de leur laisser de répit ! Hop, dans une casserole avec le beurre, sur feux doux, en remuant régulièrement jusqu'à ce que toute l'eau contenue dans le légume s'évapore.
    A ce stade là, mon potiron ressemblait à une grossière purée orange. J'y ai incoropré les oeufs, la crème et la moitié du gruyère rapé, sel et poivre.
    Enfin j'ai versé cette préparation sur mon fond de tarte, parsemé du reste de gruyère rapé et enfourné (20 min environ à puissance maxi, mais je vous rappelle que, mon four étant malade, il n'est pas au sommet de ses capacités...).


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  • Mon four fait des siennes, une résistance doit avoir rendu l'âme, mais comme je ne peux pas me passer d'un outil aussi important, j'insiste et je multiplie les ratages...

    Hier, mes beaux parents nous ayant donné plein de pommes, je me suis dit que c'était l'occasion de faire un bon petit cake aux pommes...

    Je suis partie sur une recette classique : 250g de beurre, 250g de sucre, 250g de farine, 4 oeufs, un peu de levure et un peu de canelle. Tout ça m'avait l'air très bien !

    Je rajoute mes pommes, dosant à la louche, 5 pommes que j'avais coupées en petits morceaux fins. Et déjà là je me dis "oups, y a plus de pommes que de pâte...". Mais misant sur les pouvoirs magiques de la levure je persiste et j'enfourne mon gâteau...

    Comme mon four ne chauffe pas beaucoup, je l'avais mis à préchauffer au maxi (250°), et je place mon cake sur la grille la plus haute.

    Petit contrôle après 20 min de cuisson... Aye ! le dessus de mon gâteau est déjà bien trop cuit alors qu'à l'intérieur la pâte est encore liquide ! Et mes pommes ont làché tout leur jus qui est au dessus de mon gâteau, qui boût et déborde de partout !!!

    Mon four est bon à nettoyer, il y a du jus de pomme partout, et le moule est tout collant. Je le sors pour retirer le jus (à cette occasion bien sûr, j'en renverse un peu partout dans ma cuisine...) et je le remets au four, cette fois en positionnant la grille un peu plus bas.

    50 min de cuisson, cette fois la pâte a l'air cuite, et je n'ose de toute façon pas poursuivre la cuisson, le dessus de mon gâteau étant presque noir par endroits.

    Mais au moment du démoulage, nouvelle surprise : la pâte n'est pas du tout cuite en dessous et une partie reste au fond de mon moule ! Mon gâteau manque de se casser dans mes mains, il est tout mou !

    Je décide donc de réenfourner mon gâteau, mais à l'envers. C'est reparti pour une bonne demi-heure de cuisson.

    Au final, 1h30 de boulot, un cake imprésentable (et encore pas tout à fait cuit), et une bonne dose de ménage en perspective, il va vraiment falloir que je le fasse réparer ce four !

    Heureusement, je suis entourée d'adeptes du gâteau raté, ils vont être ravis !

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