• Louloup et moi, on a cette fâcheuse manie d'inviter les copains à la maison, le soir, en semaine. Pourquoi pas le week-end quand on a tout notre temps pour ranger, faire les courses et la cuisine avant ? Bah oui, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Le goût du défi peut-être ? (Celui des week-ends à buller tous les 2 sur le canapé devant un bon film, certainement !)

     

    Bref, le résultat souvent, c'est que l'aspect cuisine est un peu négligé, on bricole un truc vite fait, on sort de la charcuterie, ou des pizzas... De toute façon, l'important n'est pas ce qui est dans l'assiette, c'est d'être ensemble (et ça, c'est toujours réussi, faut dire on a des sacrés copains ;-)

     

    Mais des fois, le truc bricolé vite fait, il plaît aux copains, et là je me sens toute gênée de recevoir des compliments vraiment pas mérités...

     

    Rendons donc à César ce qui lui appartient les amis : mes lasagnes, si elles étaient bonnes, c'était pas grâce à moi, mais au supermarché, et à ses fantastiques produits tout prêts qu'il nous vend !

     

    La preuve :

     

    Des lasagnes pour les amis : poulet, aubergines et chèvre

     

    Voici les "contraintes" :

    - retour du boulot prévu à 19h15, et la sonnette qui devrait commencer à s'affoler vers 20h00. On est 7 à manger ce soir.

    - une amie bouddhiste, donc pas de vache sacrée dans les lasagnes !

     

    La veille, petites courses, dans mon caddie :

    - un paquet de pâtes à lasagnes ;

    - 4 escalopes de poulet ;

    - un paquet de gésiers de volaille ;

    - 2 sachets de béchamel toute prête ;

    - 2 boites d'aubergines confites en conserve ;

    - 1 bûche de chèvre ;

    - gruyère râpe.

     

    Arrivée à la maison le jour j, je dégaine mon mixeur, je mets dedans les escalopes de poulet (vite-fait découpées en gros morceaux) et les gésiers (sans le gras qui est autour...). 30 sec de BBBZZZZZZ...

     

    Pendant que le mixeur travaille, le faitout est en train de chauffer, avec un peu d'huile d'olive et de paprika. Dès que c'est chaud, je verse la viande mixée, et je fais cuire 5-10 min en remuant.

     

    En cours de cuisson, j'ajoute mes 2 boites d'aubergines, et je mélange bien...

     

    Il est temps d'allumer le four à 180° pour qu'il soit bien chaud tout à l'heure.

     

    Sur le plan de travail, j'installe 2 plats à gratin (mais vous en avez sans doute un très grand ?), je badigeonne le fond d'un peu de béchamel, et je dispose ma première couche de pâtes.

     

    Et dès que la viande est cuite, c'est parti :

    - une couche de poulet-gésiers-aubergines,

    - un peu de sel, un tour de moulin à poivre,

    - une couche de béchamel,

    - une couche de pâtes.

    -...

     

    Je chapeaute la dernière couche de pâtes de tout le reste de béchamel, de rondelles de chèvre et de fromage râpe.

     

    Et zou, au four, une bonne demi-heure. Les copains arrivent entre-temps mais Louloup leur sert l'apéro !

     

    Rien à voir avec les sublimes lasagnes à la siciliennes que nous avaient cuisiné Thomas et Laure quelques jours avant, si ce n'est que c'est de là que m'est venue l'envie de faire des lasagnes...

     

    Et la soirée, elle, a été délicieuse !


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    Que faire quand on a les mains qui nous démangent, des envies de bricoler, mais qu'on est en panne d'inspiration ?

     

    Ça ne vous arrive jamais, vous ? Moi, tout le temps, surtout en ce moment !

     

    Envie de bidouiller donc, mais pas d'inspiration... Et à tourner en rond sans savoir quoi faire, du coup ben je ne faisais rien ! Remettant toujours au lendemain, en espérant que la bonne idée me viendrait...

     

    Mais j'ai bien l'impression que plus le temps passait, et plus les chances de voir débarquer l'idée de génie s'amenuisaient...

     

    Puisque c'est comme ça, il faut s'y mettre ! Briser le mauvais sort ! Foncer, s'activer. Sans but ? tant pis !

     

    L'envie qui se faisait la plus forte était celle de tricoter, et il manque un tapis à notre salon. Alors zou !

     

    J'ai donc fait l'inventaire de mes pelotes de laine (heureusement, j'en avais plein !), j'ai ressorti les aiguilles, et je m'y suis mise, sans trop savoir où j'allais.

     

    Dès le début, je ne trouvais pas ça franchement beau, même plutôt moche pour tout vous dire... Mais maintenant que j'y étais, pas question de m'arrêter... Je me suis donc obstinée...

     

    "Tiens, 2 bleus différents, si je les tricotais ensemble... du vert, du rose, on va faire des rayures... Cette grosse laine noire et violette, on la met aussi..."

     

    Au bout de pas mal de temps, j'en étais rendue là :

     

    Tapis-tout-pourri-copie-1.JPG

    Pour vous donner une échelle, on doit être environ à 50 cm sur 1.20m.

     

    Il fallait bien se rendre à l'évidence : C'était un carnage ! Pire que le gilet-serpillière de Thérèse...

     

    Et Louloup, qui jusque là m'encourageait, avait l'air de moins en moins enthousiaste...

     

    Je me suis imaginée un instant avec "ça" (en plus grand, donc en pire !) au pied du canap', et me suis rendue compte que si je continuais ce truc allais gâcher toutes nos soirées télé, les apéros avec les copains, les repas de famille... Bref, c'était hors de question !

     

     

    Donc Stop ! Bien sûr, de toute urgence !

     

    Mais il fallait bien reconnaître que la technique avait été efficace : tout ce temps que j'ai passé à tricoter n'importe quoi n'importe comment, la machine s'est petit à petit remise en route...

     

     C'est déjà un bon début de constater ce qu'on ne veut pas, et le reste vient ensuite. Des idées de couleurs, de motifs...

     

    Dès le lendemain, j'ai fait un petit tour chez Myrtille, mais cette fois avec une idée très précise de ce que je voulais : du taupe, du bleu et du violet !

     

    Et en sortant du magasin, je suis passer dans une librairie, et suis tombée sur ça :

     

    CIMG6878.JPG(de Katarina Buss)

     

    Rien de mieux, quand on ne trouve pas de modèle à son goût, que de l'imaginer soi-même, mais un peu de technique, tout de même c'est indispensable, on ne peut pas tout faire à l'aveugle !

     

    Et puis, découvrir des techniques, ça fait aussi venir les idées. Par exemple :

     

     La maille glissée  Le rang raccourci  Les incrustations
    CIMG6880 CIMG6882 CIMG6883

     

    Il n'y avait plus qu'à synthétiser tout ça, régler les question de dimensions, de schémas, de nombre de mailles... Un peu long d'ailleurs, mais il n'était plus question d'improviser.

     

    Et me voilà donc repartie sur un autre projet, de longue haleine, mais réfléchi, cohérent, et surtout qui me plait vraiment !

     

    Petit aperçu ?

     

    Tapis-tricot-1.jpg

    Les tout-débuts avec les mailles glissées trouvées dans le bouquin. (J'adore !).

     

    Tapis-tricot-2.jpg

    Et presqu'à mi-chemin... J'ai eu recours aux courbes de Louloup, qu'on commence maintenant à deviner.

     

    Bon, vu mon inconstance à mettre à jour Culture-confiture, je ne vais pas encore vous faire de promesses que je risquerai de ne pas tenir. Mais qui sait, peut-être que l'envie d'écrire reviendra aussi ? Et que je prendrais le temps pour des articles explicatifs ?


    En tout cas aujourd'hui, le plaisir est là de partager tout ça avec vous ! Et j'espère que cette petite histoire parlera à certains ou certaines d'entre vous ?


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