• Contrairement à mes premières appréhensions avant de déménager, je me fais de mieux en mieux à l'ambiance nantaise. Je me sens comme un poisson dans l'eau - ou comme un boulon dans sa caisse à outils - parmi ces chantiers navals et autres Machines de l'île.

     

    Celles-ci avaient déjà pénétré ma chambre et lorgnaient sérieusement sur mon salon. Justement, il y avait un petit détail qu'il était urgent de résoudre...

     

    abat-jour soyeux 004

      Pas joli-joli, hein ?

     

    Heureusement que j'avais mis de côté quelques feuilles de papier de soie (je savais que j'avais eu raison de craquer pour cette paire de chaussures :o), et un sac en papier de ces fameuses Machines de l'Ile que j'affectionne tant.

     

    abat-jour soyeux 008

     

     

    Quelques coups de ciseaux...

    abat-jour soyeux 009

    Un peu de fil de fer doré et du Scotch...abat-jour soyeux 011

     

    Ensuite on grimpe sur une chaise, on ne glisse pas, et on met en scène nos bouts de récup pour créer un magnifique abat-jour design ! 

     

    abat-jour soyeux 012

    Voilà donc de nuit. 

     

    abat-jour soyeux 015

    Et le lendemain matin.

     

    Je me suis contentée de fixer une anse du sac en papier à ma découpe éléphant avec un peu de Scotch pour "enfiler" l'assemblage sur ma douille.

    Pour former l'abat-jour, j'ai créé un cône avec le papier de soie, et j'ai fixé le tout en enroulant un dernier morceau de fil de fer à la base. Une rapide mise en forme ensuite, en laissant volontairement le papier un peu froissé pour faire plus stylé

     

    Ca paye peut-être pas de mine, mais moi je suis super contente du résultat. Peut-être parce qu'il me fait penser aux machines de De Vinci, ou aux romans de Jules Vernes, (qui est d'ailleurs né à Nantes) qui ont occupé une place importante dans mon imaginaire enfantin...


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  • (Titre soufflé par Diane - Pensées...)


    Aujourd'hui je vais me contenter de relayer un message qui me parraît essentiel.

     

     

    Ligue des Droits de l'Homme

    L’Appel citoyen du 6 février 2010

     

    A l’occasion de l’évènement qu’elle a organisé le 6 février 2010, la Ligue des droits de l’Homme lance un appel citoyen.
    Chaque jour un peu plus, nos droits, nos libertés sont attaqués, fragilisés, remis en cause. Chaque jour un peu plus, la manière dont le pouvoir est exercé piétine les valeurs républicaines et menace la démocratie.


    Face à ces dérives, il y a urgence, urgence à réagir et à construire ensemble. Nous en appelons à un nouveau contrat citoyen.


    Rien ne nous condamne à subir l’injustice, à craindre l’avenir, à nous méfier sans cesse davantage les uns des autres. Rien ne nous prédestine à vivre dans une société de surveillance, de discriminations et d’exclusion.


    Rien n’oblige à ce que le destin de tous ne soit plus que l’affaire d’un seul, que la politique ne soit plus que mise en scène, que la citoyenneté se réduise à des protestations éphémères.


    Nous valons mieux que cela. Avant que le jeu des concurrences et des compétitions subalternes ne risque d’obscurcir la préparation d’échéances décisives, reprenons la parole. Mettons au centre des débats la défense des droits et des libertés, la demande d’égalité et de solidarités durables qui monte du pays. La démocratie est aujourd’hui asphyxiée ? Faisons-lui reprendre souffle et vie.


    C’est le sens de notre campagne « Urgence pour les libertés, urgence pour les droits ». Dans des dizaines de réunions publiques, de rencontres avec la population, les militants de la Ligue des droits de l’Homme écoutent et partagent le refus de l’inacceptable et l’espoir d’un vrai changement. Avec les acteurs de la société civile, associations, syndicats, collectifs et réseaux citoyens qui pratiquent le « devoir de résister » et font vivre l’« insurrection des consciences », ils recherchent des alternatives crédibles pour un nouveau « vivre ensemble ».


    Ainsi, au fil des échanges, émergent des attentes concrètes et précises. Pour y répondre, nous mettons en débat des propositions porteuses d’un avenir plus humain, plus juste et plus solidaire.


    La fin du cumul des mandats, le droit de vote pour les étrangers aux élections locales, la désignation non partisane des membres du Conseil constitutionnel et des Autorités indépendantes.


    La suppression de la « rétention de sûreté », des « peines planchers » automatiques et des tribunaux d’exception ; la priorité aux alternatives à la prison et l’interdiction des « sorties sèches » sans accompagnement des fins de peine en milieu ouvert ; la fin des contrôles au faciès, de l’emploi militarisé des forces de police face aux « classes dangereuses » ; la sanction des violences policières et la création d’une vraie police de proximité, au service de la sûreté de tous et du respect des citoyens.


    Le refus du fichage généralisé, l’encadrement par la loi des fichiers de police ; la maîtrise des technologies de la surveillance, du fichage et du traçage, la garantie judiciaire de la protection des données personnelles et de la vie privée. La défense de l’égalité face au racisme, au sexisme et aux discriminations : l’interdiction de toute prise en compte de données personnelles relatives aux « origines géographiques » ; l’engagement pour la « mixité des droits » et l’adoption d’une loi-cadre sur les violences faites aux femmes.


    L’abrogation des lois xénophobes, la régularisation des familles des écoliers, des travailleurs, de tous ces sans-papiers qui vivent ici, qui travaillent ici et qui resteront ici parce que personne n’a intérêt à leur expulsion et que c’est avec eux que nous construirons notre avenir.


    La défense, la reconstruction et la modernisation des services publics, richesse de tous les territoires ; une politique du logement social porteuse de mixité sociale, de solidarité territoriale et de préservation de l’environnement ; la priorité à l’école publique, qui seule accueille tous les enfants sans discriminations, le rétablissement du statut public de La Poste, la suppression des franchises médicales, l’abrogation du bouclier fiscal et de l’injustice fiscale organisée ; une vraie « sécurité sociale professionnelle » adaptée aux risques d’aujourd’hui et la sécurisation des contrats de travail ; bref, le choix de l’égalité et des solidarités contre la précarité et la mise en concurrence de tous avec tous.


    Voilà autant d’« urgences » pour les droits de l’Homme et pour la citoyenneté, voilà les bases possibles d’un véritable changement qui redonnerait de l’oxygène à la démocratie et de l’espoir dans l’avenir.


    La Ligue des droits de l’Homme appelle tous les citoyens à se saisir de toutes ces urgences, à les porter et à les mettre en débat. Elle propose à tous ses partenaires, acteurs de la société civile, d’en discuter et, à partir des attentes et des demandes des mouvements de défense des droits, de bâtir un « Pacte pour les droits et pour la citoyenneté ». Car les citoyens ont le droit de savoir ce qu’en pensent les forces politiques et si les candidats qui solliciteront bientôt leurs suffrages entendent faire réellement le choix d’une société de libertés, d’égalité et de solidarités.


    Ensemble, nous le pouvons !

     

     

     

    En savoir plus

     


    1 commentaire
  • Article bétisier

    Attention, rire décâpant !

     

    Ce week end, j'ai redécouvert que, pour la première fois de ma vie malgré de nombreux déménagements, j'avais un JARDIN ! Soleil radieux et parents aidant, celui-ci a été aménagé en un petit coin de paradis (arrachage mauvaises herbes, tonte, déballage transats et bougies...), près à accueillir pauses farniente ensoleillées et soirées chaudes entre amis. La classe internationale quoi !

     

    Alors je me suis sentie pousser des ailes, les envies bricolage sont revenues au galop. Il fallait que j'entame, et que je termine, tous ces petits chantiers laissés de côté, pour que ma maison soit toute belle de la racine des cheveux aux bouts des ongles.

     

    Ca tombait bien, cet après-midi il faisait beau et mon estime de moi - toute rabougrie en ce moment par sentiment d'inaptitude professionnelle - avait besoin d'être reboostée : un bricolage au soleil, suivi d'un article flamboyant sur mon blog, qui provoquerait une pagaille de commentaires admiratifs, voilà ce qu'il me fallait !

     

    Raté !

     

    Bon, euh... J'ai décidé de faire l'article quand-même... P'tetre qu'au moins j'vous ferais rire ?

     

    Alors voilà : vous vous souvenez de ma table basse éléphants ? Il faut croire que le style bollywood flashy n'est plus dans mes goûts... Ça fait quelques temps que j'avais envie de la décaper pour retrouver le bois d'origine.

     

    Alors, aujourd'hui, je me suis lancée !

     

    D'abord au papier de verre :

     

    Soud-ouée 001

     

    Mais après avoir usé ma première feuille, et bien esquinté mes ongle à gratouiller, je me suis rendue à l'évidence : il va me falloir au moins 10 jours pour y arriver, et je n'aurais alors plus que des moignons à la place des bras...

     

    Je passe donc à la spatule. Enfin... puisque je n'en ai pas, j'essaie avec les outils de jardinage, une ardoise...

     

    Soud-ouée 002

     

    Mais bon, ça va pas beaucoup plus vite, et ça attaque le bois par endroits. Si je continue comme ça, je vais avoir une table-montagne russe. C'est un style me direz-vous, mais pas super pratique pour poser les verres et les olives de l'apéro...

     

    A ce stade, je me dis qu'il me faut une vraie spatule, et qu'il y en aura peut-être dans mon p'tit supermarché à coté de chez moi...

     

    Non. Dommage...

     

    Mais je tombe sur autre chose, et le souvenir d'une conversation avec Maman me revient... J'achète finalement :

     

    Soud-ouee-003.jpg

     

    La soude, un puissant décapant ! Même qu'il faut faire attention à ses mimines et manipuler uniquement avec des gants étanches !

     

    Je me renseigne rapido sur Internet, on me dit qu'il faut y aller doucement, appliquer, et rincer à grande eau rapidement après, parce que la soude, c'est le musclor du décapage, rien ne lui résiste, et même qu'elle peut noircir le bois...

     

    Bon, prudente, je dissous dans un peu d'eau, j'applique sur un coin avec un pinceau, la flotte prête à être balancée... Rien ! Table intacte !

     

    Ok alors, cette fois je met le paquet, je badigeonne tout le plateau bien généreusement, et j'attends...

     

    Soud-ouée 004

    Soud-ouée 007

    Soud-ouée 008

     

    Ce blanc, ça m'a l'air bon signe, pas vous ?

     

    Mais quand j'éponge... Rien ! Table toujours intacte ! Serais-ce une super-héroine ? Plus forte que la soude hyper corrosive ?

     

    Ou est-ce moi la soud-ouée ?

     

    Retour à mon ordi, je trouve une recette sur Esprit Cabane : de la soude, de l'eau, et de la farine, pour faire une sorte de pâte à appliquer...

     

    Même joueur, joue encore !

     

    Soud-ouee-013.jpg

     

    Pas beau à voir hein ? Surtout qu'en vrai ça vire plutôt au jaunasse... Bouh... Mais bon, si ça fonctionne...

     

    Puisqu'il faut attendre au moins 30 minutes, je débute un autre bricolage - que je rate royalement au passage (mais peut-être vous raconterais-je ça dans un autre article ?) - et je décide même d'attendre un peu plus... 1h20 au total.

     

    Aller, on éponge pour voir ce qu'il y a dessous ?

     

    Soud-ouee-014.jpg

     

    Wahou ! C'est épatant non ?

     

    Si vous avez déjà essayé - et réussi le décapage à la soude, je suis vraiment preneuse de conseils ! Et si vous avez des idées de technique pour m'aider à décaper cette fichue table ? au chalumeau ? à la scie sauteuse ?

     

    Bon, moi j'm'en vais trouver réconfort chez mon Louloup !


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